Animaux nuisibles

Bien qu’aucun animal ne peut être considéré nuisible à 100 % puisqu'il participe d'une façon ou d'une autre à l'équilibre naturel, certains animaux sont considérés comme « nuisibles » au regard des dégâts et désagréments qu’ils peuvent causer sur les biens matériels, sur la santé de l'homme ou encore sur les cultures. Les jardins ne font pas exception et peuvent donc être touché par ces animaux indésirables que sont les fouines, rats, ratons laveurs, renards, sangliers, guêpes et mêmes essaims d’abeilles.

Plusieurs solutions existent pour limiter ces nuisances. Elles sont soit préventives, soit curatives.

Les mesures préventives peuvent parfois suffire à éviter ou à limiter les nuisances.

En Wallonie, la fouine fait partie des espèces classées comme gibier. Toutefois, sa chasse est actuellement interdite. Ses populations peuvent cependant être légalement régulées sous certaines conditions. Avant d’envisager sa régulation en vue de prévenir ou de limiter les déprédations, des mesures préventives de protection ou d’éloignement peuvent être prises.

Suivez les conseils repris dans cette brochure.

Si malgré les mesures de prévention, l’animal continue à induire des nuisances, le propriétaire peut introduire auprès du Département Nature et Forêt (DNF) du Service Public de Wallonie une demande de destruction même s’il souhaite charger quelqu’un d’autre de la régulation.

Les dégâts causés par le rat brun (aussi appelé surmulot) sont considérables. Au-delà des galeries qu’ils creusent dans les jardins et leur propension à se multiplier, ils induisent, lorsqu’ils pénètrent dans des habitations, des pertes en produits alimentaires qui ne résultent pas de la consommation proprement dite, mais de la destruction et de l’endommagement des emballages et de la salissure par les déjections. Ils endommagent toutes sortes d’objets et aménagements et sont aussi des vecteurs sérieux de maladies.

Il est possible de limiter la venue de ces visiteurs en tenant les portes et portails bien fermés.  Veillez à ce que le système d’égouts soit en bon état (pas d’affaissements, de plaque d’égout manquante, de siphon endommagé…).

Veillez aussi à ce que la nourriture soit conservée à un endroit inaccessible aux rats, ayez des conteneurs à ordures bien hermétiques et évacuez fréquemment les déchets.  Entretenez les terrains et les bords de fossés et maintenez les plantes grimpantes et les arbres à au moins 60 cm des fenêtres.

Dans le cas où ces mesures préventives ne suffisent pas, les citoyens Sprimontois peuvent alors s’inscrire aux deux campagnes de dératisation organisée par l’administration communale, généralement en mai et en novembre. Un agent de la société Anticimex, désignée par le Collège communal, se rendra sur votre propriété pour analyser la situation et proposer une solution curative adaptée à votre situation.

Vous retrouverez les dates de ces deux campagnes de dératisation, gratuites, dans le calendrier de collecte d’Intradel, avec les coordonnées pour l’inscription.

Notez également que des sachets de graines empoisonnées sont disponibles gratuitement à l’accueil de l’administration. Il est important de bien lire attentivement la notice fournie avec le sachet avant utilisation.

Qu'ils soient de gros gibiers ou de petits insectes, certains animaux peuvent provoquer d'importants dégâts aux biens et aux cultures, comme par exemple le sanglier.

Certains d'entre eux sont des espèces envahissantes, comme le raton laveur, et doivent être éliminés pour préserver l'équilibre d'un milieu naturel tandis que d'autres, comme le blaireau, sont protégées afin de permettre un renouvellement des populations.

En ce qui concerne l'Ips typographe, communément appellé "scolyte", il s'attaque à l’épicéa depuis plusieurs années consécutives. De par sa propension à contaminer rapidement d'autres épicéas situés à proximité, Il engendre actuellement une crise sanitaire importante qui a des conséquences sur le prix de l’épicéa et le fonctionnement de la filière bois.

Tout propriétaire de terrain où sont constatés des épicéas scolytés doit se mettre en conformité avec l’arrêté royal du 19/11/1987 relatif à la lutte contre les organismes nuisibles aux végétaux et aux produits végétaux et de limiter la propagation de cet insecte ravageur avant le retour du printemps.

Pour toute nuisance induite par les espèces précitées, il est opportun de faire appel au Département Nature et Forêt du Service Public de Wallonie.

                                                                Service public de Wallonie
agriculture ressources naturelles environnement
Département Nature et Forêts

Direction de Liège

Cantonnement d'Aywaille
Rue du Halage 47 à 4920 REMOUCHAMPS

Tél. : +32 (0)42 47 99 90

Fax : +32 (0)43 84 82 77

www.wallonie.be
                                                               N° vert : 1718 – 1719 (pour les germanophones)

 

Il est fortement recommandé de faire appel à un service compétent pour procéder à la destruction d’un nid de guêpe ou de frelon comme celui des pompiers:

Zone de Secours VHP,

rue Simon Lobet 36, 4800 VERVIERS

Tél : 087/479 750

@ : cHJldmVudGlvbkB6b25lLXZocC5iZQ==

Il est important de noter que ce service est payant.

Attention, depuis quelques années, le frelon asiatique a envahi nos contrées.

Plusieurs éléments permettent de distinguer le frelon asiatique du frelon européen.

Bien qu’il ne soit pas plus dangereux que le frelon européen que nous connaissons, il est vivement conseiller d’informer le service Environnement de la présence de cette espèce invasive qui représente un danger pour l’apiculture. Il est également possible de signaler sa présence directement via la carte dynamique des signalements disponible sur le site de l'observatoire de la biodiversité.

Une fois le nid détecté, prévenez le Centre wallon de Recherches  agronomiques  (Michel  De  Proft  0476/  760  532  -  bS5kZXByb2Z0QGNyYS53YWxsb25pZS5iZQ==    ou  Louis    Hau-tier   0473/849   725   -   bC5oYXV0aWVyQGNyYS53YWxsb25pZS5iZQ==).   Le   CRA-W neutralisera gratuitement le nid.

En cas de présence d’un essaim d’abeille, il convient de prendre préalablement contact avec le Service Environnement.

Celui-ci communiquera au requérant les coordonnées d’un apiculteur enregistré auprès de l’AFSCA et situé à proximité du lieu d’intervention. Cet apiculteur tentera alors de récupérer l’essaim.

S’il se trouve dans l’incapacité de le faire, l’apiculteur remplira alors le cadre n°2 du formulaire de procédure de destruction des essaims d’abeilles que vous lui fournirez. Transettez ensuite ce formulaire au service Environnement de la commune de Sprimont qui le validera et complètera sa partie. Vous pourrez enfin faire appel et transmettre ce formulaire au service de prévention de la zone de secours Vesdre Hoëgne & Plateau (087/29.35.95) qui réalisera une intervention payante pour détruire l'essaim.

En dehors des heures d’ouverture du service environnement, la zone de secours appréciera le danger et, au besoin, interviendra et fera entériner la décision par le service environnement de la commune le jour ouvrable suivant. Dans ce cas, l’agent de la zone remplit le 4e cadre du document.

Le coût de la prestation de la zone de secours varie entre 95 et 110 € TVAC.