Préservation de la Nature

Le territoire communal présente une diversité de paysages (bocage, forêts, carrières) et est situé à l’intersection de 3 sous-bassins hydrographiques. Ces spécificités confèrent ainsi à la commune de Sprimont un patrimoine naturel remarquable représenté par une multitude d’espèces animales et végétales ou encore d’habitats uniques.

En effet, la Région wallonne recense sur la commune de Sprimont pas moins de 14 sites de grand intérêt biologique ainsi que 3 sites protégés auxquels s’ajoutent encore deux réserves Natura 2000.

Bien que ces sites et réserves naturelles représentent des « hot spots » de biodiversité où faune et flore prospèrent, ces derniers ne couvrent qu’une faible superficie du territoire communal.

Il est donc opportun de prendre des mesures supplémentaires en vue d’étendre la protection et le développement des espèces animales et végétales sur l’ensemble du territoire communal dont les nombreuses voies de communication (autoroute et voiries locales), quartiers résidentiels, centre-ville et zonings d’activités économiques fragmentent les habitats d’espèces qui se font de plus en plus rares.

La préservation des systèmes écologiques est une condition sine qua non pour maintenir l’équilibre écologique de la région et, de manière indirecte, préserver l’équilibre économique de celle-ci ainsi que la qualité de vie de nos concitoyens.

Ces mesures complémentaires à la création et au maintien de sites protégés et de réserves naturelles consistent en la reconstitution d’un maillage écologique permettant de faire des jonctions entre différentes zones où les activités anthropiques sont faibles voire nulles. Ces « corridors écologiques » permettent ainsi aux espèces animales et végétales de passer outre les barrières physiques crées par les activités humaines pour rejoindre des habitats naturels propices à leur développement.

Les actions de préservation de la Nature réalisées par les services communaux sont variées et font intervenir différentes compétences. Elles passent par la gestion différenciée des espaces verts (abandon de l’utilisation de pesticides), la plantation d’essences mellifères, la végétalisation des cimetières, la création de mares ou encore l’intégration de charges spécifiques au développement de la biodiversité lors de l’octroi de permis d’urbanisme ou de permis d’environnement (plantation de haies d’essences régionales, plantations mellifères, installations de nichoirs ou d’hôtels à insectes). La sensibilisation des citoyens et, en particulier des plus jeunes, au déclin de la biodiversité et à la dégradation des habitats naturels est par ailleurs une des actions prioritaires (ex : Plan Maya).

La plupart de ces actions sont réalisées avec l’aide de citoyens, de partenaires locaux ou régionaux (ex : Natagora, Contrats-rivières) qui partagent leur expertise et prodiguent de bons conseils.

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